Le métier de maquilleur est un travail passionnant et très ouvert sur divers secteurs, notamment dans le domaine de l’artistique. C’est une fonction évolutive qui permet à celui qui l’exerce de se développer et de mettre en avant son talent et sa créativité. En général, il consiste à assurer la création de personnages et de looks et aussi à mettre en exergue la beauté d’un individu. Ce métier nécessite une grande sensibilité, une bonne créativité, de l’inspiration mais également de la performance et un grand savoir-faire.
Les domaines dans lesquels le maquilleur évolue
Le maquilleur est sollicité dans divers secteurs. Ses prestations artistiques sont surtout mises en avant lors des shows, des défilés de mode, des shootings photo, des mariages et des événements. Mais il n’y a pas de limite car il peut pareillement exercer dans l’audiovisuel, dans l’opéra, et avec les comédiens.
Comment devenir maquilleur professionnel ?
Il ne suffit pas d’avoir l’art dans le sang et d’aimer la beauté pour vraiment exercer ce métier. Il convient de suivre un cursus bien défini. Le diplôme national se rapportant à ce métier n’existe pas, néanmoins nombreux établissements privés proposent des cursus intéressants pouvant mener les intéressés à devenir maquilleur professionnel. Dans tous les cas, l’obtention d’un BTS, d’un CFA, d’un CAP ou d’un BAC en Esthétique Cosmétique est un déjà un bon début. Par la suite, le prétendant à ce métier peut suivre des cours de spécialisation dans des institutions privées. La formation en BAC+2 proposée par l’Ecole Sophie Lecomte est la seule étude qui sanctionne d’un diplôme reconnu par l’Etat en ce qui concerne le maquillage.
Les techniques à maîtriser absolument
Pour bien exercer ce métier, c’est-à-dire pour être en mesure de répondre aux besoins et attentes des clients, le maquilleur doit maîtriser certaines techniques : le contouring, le body painting, et le maquillage libanais. Ces techniques sont indissociables au maquillage artistique. Leur apprentissage peut être inclus dans le module choisi ou constituer une matière à part, tout dépend de l’école fréquentée.
Le contouring
Il s’agit d’un maquillage qui sert à masquer les imperfections du visage. Le maquilleur a recours au jeu de lumière et d’ombres. Cette pratique est efficace pour relever la beauté d’une personne.
Le body painting et le maquillage libanais
Le body painting consiste à peindre le corps en lui donnant une figure artistique originale. Quant au maquillage libanais, il s’agit d’un make up soutenu des yeux offrant un regard intense et mis en valeur. Le mélange des fards et des traits, avec des lèvres visibles et un teint naturel, transforme le visage et le rend séducteur.
Des stages pour acquérir plus d’expérience
A part les cours théoriques prodigués par les professeurs, le suivi d’un stage est d’une importance capitale. Non seulement, il permet de faire déjà face au monde du travail, de s’y familiariser et d’avoir de l’expérience. Il est possible de solliciter l’aide de l’établissement pour intégrer un milieu professionnel. Les formations en alternance permettent également de faire des pratiques.
Le salaire d’un maquilleur
Au départ, le débutant peut commencer par occuper le poste d’assistant. Au fur et à mesure qu’il acquiert de l’expérience, il peut devenir le chef de l’équipe des maquilleurs dans une grosse boîte. Travailler pour son propre compte est l’autre alternative. Dans tous les cas, la rémunération varie selon le contexte, elle peut aller approximativement aux environs de 155 euros bruts par jour à environ 700 euros par semaines.