Le caoutchouc est l’une des matières premières les plus utilisées dans le monde, notamment dans l’industrie pneumatique qui transforme la majeure partie de la production mondiale. Le reste, quant à lui, est partagé entre les fabrications de tétines de biberon, préservatifs, gans, ballons, chaussures et d’autres accessoires de tous les jours, ce qui exige aussi par conséquent des productions en masse.
Un besoin toujours croissant
En vue de nombreuses utilisations des caoutchoucs, il est plus qu’évident que la production doit être à la hauteur de la demande. D’ailleurs, les statistiques recueillies ces dernières années ont véritablement démontré cette situation. En 2012, la quantité de caoutchouc naturel obtenue est estimée à 10 900 000 000 kilogrammes. La hausse est devenue spectaculaire à partir de 2018 qui affiche une production de près de 13 360 000 000 Kilogrammes, une augmentation d’environ 4,6 % qui malgré tout n’a pas réussi à couvrir le besoin mondial. Ce dernier s’est d’ailleurs accru d’un taux de 5,2 % pour donner un devis de consommation de 26 000 000 000 kilogrammes.
Un alliage de caoutchouc naturel et synthétique
Ne pouvant pas satisfaire la consommation mondiale, le caoutchouc naturel s’est donc vu seconder par le caoutchouc synthétique issu des élastomères. Avec une occupation de plus en plus dominante au sein du marché mondial, ce produit a représenté 60 % de la consommation en 2012. Cependant, pour assurer la survie des fidèles artisans qui œuvrent dans la culture d’hévéa, il semble judicieux de mettre en place des techniques de survalorisation du caoutchouc naturel sur le marché. En plus, les excellentes propriétés qualitatives de ce produit sont déjà solennellement reconnues. C’est la raison pour laquelle les entreprises œuvrant dans ce domaine, les géants de l’industrie pneumatique par exemple, le classe en tant que
caoutchouc de protection.
D’où provient le caoutchouc naturel ?
Afin de pouvoir manufacturer du caoutchouc d’origine naturel, les fabricants utilisent du latex. Il s’agit d’une substance muqueuse extraite du tronc des arbres appelés « Hévéa ». Toutefois, un pied d’hévéa devra être âgé d’au moins 6 ou 7 ans avant de pouvoir commencer à produire du latex, ce qui représente une contrainte assez considérable au niveau de la production mondiale qui ne cesse jamais de s’élever. D’un autre côté, cette longue croissance végétale a quelque peu influencé les agriculteurs à remplacer l’hévéaculture par la plantation des palmiers qui eux procurent une récolte nettement plus rapide ainsi qu’une rentabilité considérable.
L’Asie, l’ultime berceau des caoutchoucs naturels, avec un taux de 88 %, se trouve actuellement en difficulté suite à l’inondation grave qui s’abat sur une vaste partie de son territoire. Par conséquent, il faut s’attendre à ce que la production soit en diminution et le marché se retrouve face à un déficit important