Le ramonage de cheminée est une opération à entreprendre périodiquement. Il permet en effet de garantir le bon fonctionnement de cet appareil de chauffe durant les saisons froides. Le ramonage répond surtout à besoin de préserver la sécurité de l’habitation et de ses occupants. Il doit de ce fait figurer parmi les travaux d’entretien annuels de la maison. Pour que le conduit de la cheminée soit bien propre, la mise en œuvre d’un ramonage mécanique est préconisée. Mais pourquoi opter pour cette technique de ramonage ? Nous répondons à cette question dans les paragraphes suivants.
Se conformer aux règlementations en vigueur en réalisant un ramonage mécanique
Avant toutes choses, il importe de savoir ce qu’est un ramonage mécanique. C’est un procédé exclusivement manuel qui consiste à nettoyer le conduit de la cheminée au moyen d’une brosse circulaire montée sur perche appelée brosse-hérisson. Pour retirer les suies et les goudrons dans le conduit, le ramoneur effectue un mouvement de va-et-vient avec cet outil en procédant, selon le cas, de bas en haut ou du haut vers le bas.
En outre, il est préférable de réaliser un ramonage mécanique :
- Pour des raisons de sécurité. Les dépôts de suies et de goudrons dans le conduit peuvent facilement prendre feu au moment d’utiliser la cheminée. Les risques d’incendie ne sont donc pas à écarter. À côté de cela, ces saletés empêchent l’évacuation de la fumée qui refoulera par conséquent vers l’intérieur de la maison. Pourtant, cette fumée contient du monoxyde de carbone. Il s’agit d’un gaz nocif pour la santé des habitants. Il peut même leur être mortel ;
- Pour se conformer aux normes en vigueur ;
- Pour respecter les termes de votre contrat d’assurance.
L’aspect règlementaire du ramonage est donc indéniable. C’est une obligation légale qui s’impose aux propriétaires de maison et d’immeuble équipé de cheminée. Le ramonage est en effet encadré par le Règlement Sanitaire Départemental (RSD) en vigueur au niveau de chaque localité. Ce document fixe la fréquence pour effectuer les travaux. En principe, un ramonage bisannuel devra être exécuté (pendant la période de chauffe et en dehors de celle-ci). Toute négligence à cette obligation donne lieu au paiement d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 €.
Par ailleurs, les travaux de ramonage sont prévus par le contrat d’assurance habitation. En effet, l’assureur peut imposer aux souscripteurs d’effectuer un ramonage mécanique tous les ans. Pour cela, il exige l’intervention d’un ramoneur agréé qui délivrera un certificat de ramonage. Ce document devra être présenté à l’assureur en cas d’incendie. Il prouve en effet la vacuité et le bon état du conduit. À défaut de certificat de ramonage, l’assureur peut alors refuser l’indemnisation liée à la réparation des dommages occasionnés par le sinistre.
Le ramonage mécanique offre une efficacité optimale de la cheminée
Les règlementations en vigueur exigent la mise en œuvre d’un ramonage mécanique pour les raisons que nous avons déjà évoqué plus haut. Mais en plus, cette technique permet de mieux garantir le bon fonctionnement de la cheminée. Il permet de nettoyer de façon optimale le conduit de cheminée. Comme susmentionné, cela se fait au moyen d’une brosse-hérisson fixée sur une longue perche (canne de ramonage). Pour cette opération, il est conseillé de faire appel à un ramoneur professionnel. En effet, cet artisan choisira son outil de travail en fonction des caractéristiques du conduit (longueur, diamètre, forme). En outre, l’intervention de cet artisan vous évitera également les risques de chute, surtout si le ramonage se fait par le toit.
À titre d’information, un ramonage chimique peut être entrepris en complément du ramonage mécanique. Il consiste à brûler une bûche de ramonage ou des poudres chimiques dans le foyer de combustion. La fumée qui en résulte ramollira les couches de suies et de goudrons dans le conduit. Les saletés pourront ainsi se décoller facilement de la paroi. Malgré son efficacité, le ramonage chimique ne peut pas remplacer le ramonage mécanique annuel. En effet, il n’est pas sanctionné par un certificat de ramonage. Les professionnels du domaine ont surtout recours à cette technique pour nettoyer les zones difficiles d’accès du conduit (ex : les coudes).